Description :

Jean-Antoine François Léré lègue à la postérité un savoir demeuré à l'état brut, sous forme de notes et de dessins ô combien précieux pour l’histoire picarde. Pharmacien de formation, Léré se dévoue d'abord assez longtemps à l'administration de sa cité. Sa curiosité est universelle : tous les sujets l’intéressent, surtout la botanique qui l’éloigne de son commerce. Léré décrit les monuments civils et religieux, les plantes, la vie et les mœurs de sa région.

En 1836, il offre tout ce qui lui reste à la Ville de Compiègne : ses manuscrits, ses dessins, ses herbiers, ses objets d'archéologie, ses diverses collections, contre une pension viagère de vingt francs par mois.

Il s'agit ici d'un herbier de 255 planches à l'aquarelle.