Description :

Le 1er mai 1891 à Fourmies, une manifestation en faveur de la journée de 8 heures prend un tour dramatique. Au terme d’un jour de tension et de l’escalade entre les manifestants et l’armée, celle-ci fait feu sur la foule. La manifestation pacifique se transforme alors en tragédie au retentissement international. La fusillade de Fourmies, comme on l’appelle alors, suscite une forte émotion, déchaine les passions et la presse. Chaque camp politique s’en empare participant à créer un véritable mythe autour de cet évènement, parfois au mépris de la vérité.

Vue de la Place Clavon prise dans les jours qui suivent la fusillade par Louis Perron. La ville est littéralement en état de siège (on comptera jusqu'à 3000 soldats). On voit notamment les fusils Lebel disposés en faisceaux, baïonnette au canon. Les renforts de troupe ne quittent Fourmies que le 28 mai.