Exposition virtuelle
Les équidés dans la Guerre
Ânes, mules et mulets
Les ânes ont participé à la Première Guerre mondiale. Il est difficile de connaitre les statistiques les concernant car ils n’étaient pas recensés ni immatriculés par l’armée.
Par petits groupes de 10 à 15, ils assuraient le ravitaillement des tranchées. Aimés et choyés par les Poilus, ils souffrent les mêmes peines, sont exposées aux mêmes dangers et meurent de froid et d'épuisement ou sous la mitraille et les obus. Ils deviennent même des mascottes pour certains régiments.
Ils meurent par milliers, fauchés par la mitraille, noyés dans des trous d'obus boueux dont ils ne peuvent sortir, de froid et d'épuisement. Ils sont aussi rendu sourds par des coups de feu près des oreilles.
Au service de L'infanterie, du génie, ils sont les auxiliaires du transport au plus près de la ligne de feu. Ils peuvent se faufiler partout dans les étroits boyaux des tranchées. Ils acheminent les vivres, les armes et les munitions, les matériaux pour construire ou réparer les tranchées, le courrier, la popote et ramener les blessés vers l'arrière.
En montagne, ils étaient particulièrement appréciés, dans les Vosges par exemple.
Des histoires assez horribles se colportent sur les traitements que subissaient les ânes. Il est dit que quand ils arrivaient sur le front, ils étaient mutilés au niveau de la lèvre supérieure pour les empêcher de braire.
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